Publié le 25 août 2025 Temps de lecture : 3 min
François, chez nous, c’est ce grand type tout simple qui amène ses enfants à l’école à vélo.
Il vit ici à l’année, avec Carline, Sarah, Siméon et Célestin. Une famille locale comme les autres.
Avec un p’tit truc en plus : quatre victoires à Chamonix sur l’Ultra Trail du Mont-Blanc pour papa, qui a fait du trail-running son métier.
Les textes de cet article ont été rédigés par Myriam Cornu-Nave. Ils retranscrivent les échanges avec François d’Haene, dans son podcast « De la paille et des paillettes », disponible à l’écoute ici
Comment va la vie en Beaufortain, François ?
François D’Haene : « On vit assez normalement. On passe du temps avec nos enfants dehors, à profiter des joies que nous offrent les montagnes beaufortaines. De résidence de week-end au départ, notre petit chalet est devenu lieu de vie quotidienne*.»
La vie courante, ouvrage de François D’Haene aux Éditions Guérin.
La vie au grand air ?
François : « Oui, « dehors ». Vivre ici permet de toucher un peu à tout. Le ski, le vélo ou le fait de trotter dans les montagnes et dans les bois, ça nous amuse beaucoup.»
Que t’apporte le territoire par rapport à ton métier ?
François : « Trail, vélo, ski de rando, je peux diversifier les sports. C’est aussi pour ça qu’on a choisi d’habiter là ; pouvoir m’entraîner autour de la maison sur un territoire très varié. Des zones rocailleuses, hyper techniques. Des zones herbeuses, des alpages. Des crêtes, des forêts, des vallons sauvages, des lacs. Avec toujours une belle vue. J’aime bien les longues randos technique, quand il faut crapahuter sur les arêtes. On a vraiment le terrain idéal ici. »
«Ici, le sport c’est un lifestyle !»
Tu essaies de te nourrir avec le plus de bon sens
possible ; ça aide pour être en forme ! Que t’apporte
Arêches-Beaufort, sur ce plan ?
François : « On a la grande chance d’avoir encore beaucoup de petits agriculteurs et du coup, une
nourriture de grande qualité avec les produits locaux. J’achète du veau, de l’agneau, du cochon de pays. On a accès à des produits dont on connaît l’origine. »
Tes événements de l’été à Arêches-Beaufort ?
François : « L’été, ici, il y a beaucoup, beaucoup de choses. La Pierra Menta été (du trail en cordées de deux). Un travail d’équipe, l’entraide, une composante essentielle et qui, pour moi, est vraiment liée à la montagne.
En fin d’été, la course que nous organisons, avec Carline, l’Ultra Spirit.
Mais mon événement de l’été, c’est simplement d’aller voir les copains en refuges, de jouer, de profiter pleinement du vélo, de la course à pied, de la Course des Marmots dans le village, de ces ambiances authentiques.
Et puis la Fête d’Arêches, où se retrouve tout ce groupe un peu sportif qui vit ici. Pendant une semaine, le matin, c’est Mirantin, Légette ou Grande Journée. L’après-midi, on construit un petit bout de char et le soir, on mange tous ensemble. Incomparable. »
La vie en bas, au village, t’apporte quoi ?
François : « Cette vie toute l’année, c’est ce qui nous a le plus séduits. Même à des périodes hyper creuses touristiquement, en mai ou novembre, il y a tout qui vit : l’école, les boulangeries, bars, restaurants, épiceries, fromageries. C’est un état d’esprit assez authentique et naturel. Des gens qui vivent leur territoire. »
Le niveau sportif général des locaux ?
François : « Ça motive et… ça apporte pas mal d’humilité. Les gens se côtoient dans le village de manière naturelle. Vos titres, vos victoires, votre métier, c’est pas ça qui fait la différence. On parle pas à un tel ou un tel parce qu’il est champion, on parle à un tel ou un tel parce qu’il est lui. »
